Nous possédons tous un don de voyance

La voyance a perdu depuis longtemps ses lettres de noblesse, au même titre que l’astrologie qui, dans l’esprit du grand public, se réduit à cette version galvaudée que sont les horoscopes diffusés par les médias. Plus généralement, l’esprit moderne scientiste rejette tout ce qui relève de l’invisible et qui échappe à ses instruments de mesure.

Nul ne peut nier que l’esprit des Lumières a apporté un vrai progrès en nous invitant à passer toute forme de croyance au crible de notre propre réflexion, mais il est dommage d’avoir jeté le bébé – la possibilité de l’existence de ce qui dépasse la raison –avec l’eau du bain (l’adhésion aveugle à des dogmes). La mentalité scientiste dominante nous conditionne tous, au moins de manière inconsciente. Elle nous coupe de notre sensibilité, dont nous étouffons les perceptions à peine elles affleurent, au nom de la superstition ou de croyances que nous jugeons infantiles.

Le psychologue et psychiatre Carl Gustav Jung a étudié le phénomène de la voyance, ainsi que ses divers supports comme le Tarot ou le Yi-King, et l’a relié à celui de la synchronicité : l’inconscient collectif interagit constamment avec notre environnement immédiat, envoyant des messages qui n’ont de sens que pour celui qui les reçoit. Ainsi, observer les signes et savoir les interpréter constitue un premier niveau de voyance, que chacun est capable de pratiquer dans la mesure où il sait prendre du recul par rapport à ses soucis, et sait observer avec un esprit dégagé et libéré du doute.

Prenons un exemple concret. Nous marchons dans la rue, préoccupés par l’absence de nouvelles d’une personne chère et nous demandant si celle-ci se manifesterait bientôt ; à ce moment-là nous voyons une autre personne poster une lettre dans une boîte aux lettres. Cette image frappe notre esprit comme le tonnerre et, l’espace d’une seconde, ne nous laisse aucun doute : oui, nous aurons des nouvelles. Nous venons de faire l’expérience directe d’un phénomène de voyance.

Voyants et voyantes en herbe, tentez l’expérience. Si vous vous posez sincèrement une question, tout autour de vous va concourir à vous apporter la réponse. A condition de « redevenir comme un enfant », c’est-à-dire à savoir écarter le doute destructeur.

Publié le : 26/11/2014

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