On ne rencontre que le monde que l’on engendre

Cette loi qui sous-tend la présence au monde de tout être humain peut être aisément compréhensible si on admet que notre existence n’est pas le fruit du hasard mais répond à une finalité précise : développer les qualités et la conscience qui font toute la beauté de l’Homme ; en d’autres termes, actualiser notre divinité potentielle, le Soi.

Jung a bien mis en évidence cette loi dans sa théorie de la synchronicité, qui stipule que tout ce que l’on peut trouver dans le monde extérieur a sa correspondance dans le monde intérieur. Objectivité et subjectivité sont les deux facettes de la même médaille.

Bien sûr, cette approche holistique de la vie heurte de front la vision matérialiste dominante qui tient pour seule réalité la facette objective du vivant. La vision matérialiste est confortable en ce qu’elle nous permet de ne jamais nous remettre en question puisque nous ne faisons que subir des contingences extérieures, mais elle est aussi la source de toutes nos névroses du fait que nous sommes sans prise sur le réel.

Selon Jung, tout ce qui n’a pas été résolu sur le plan intérieur se rencontre sur le plan extérieur sous forme de destinée, c’est-à-dire de circonstances qui semblent s’imposer à nous sans cause apparente ou identifiable.

Si nous sommes toujours confrontés aux mêmes types de difficultés, aux mêmes échecs, plutôt que d’accuser la malchance ou autre fatalité, sondons plutôt notre intériorité : qu’est-ce qui en nous pourrait être à l’origine de ce que nous n’aimons pas dans notre vie ? Que pourrions-nous modifier pour ouvrir d’autres chemins ? Notre pouvoir de création, de re-création de nous-mêmes est infini, qu’attendons-nous pour le mobiliser ?

Publié le : 09/04/2014

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